Conseils pour la pratique

Les accidents musculaires en sport

Contracture

Descriptioncontracture déchirure musculaire dos
Lors d’une contracture le muscle ne retrouve pas sa longueur initiale après un exercice, d’où douleur. La contracture est la conséquence d’une activité anormale ou exagérée du muscle. Il n’y a pas de lésion. Elle n’arrive pas pendant l’entraînement mais une heure ou 2 après ou même le lendemain matin. Une contracture est souvent le résultat d’une crampe persistante. Il arrive aussi qu’une contracture au mollet apparaisse lors du passage à la course minimaliste surtout si une nécessaire progressivité dans cette transition n’est pas respectée.

Traitement

Chaleur, massage sur le muscle contracturé et repos.

Prévenir les contractures musculaires

Éviter la déshydratation en buvant avant, durant et après l’exercice, par petites quantités. Alterner l’eau et les boissons pour sportifs, qui ont l’avantage de contenir des sels et des minéraux. Reconnaître les signes de fatigue et savoir s’arrêter avant que les douleurs n’apparaissent. Progresser graduellement dans un sport. La fatigue musculaire qui survient lorsque le muscle n’est pas habitué à fournir la force demandée peut causer les contractures.

Déchirure


Description et symptômesLe muscle peut parfois se rompre totalement, c’est la déchirure musculaire qui est un accident très grave devant parfois être opéré. La déchirure est due à un dépassement des possibilités physiologiques du muscle. Dépassement souvent causé par un geste incorrect en particulier dans son amplitude. On peut citer par exemple le cas du sprinter qui va tracter et être en lordose lombaire; il y a alors une charge de travail trop importante incombant aux ischio-jambiers à l’arrière de la cuisse. Que ce soit pour les ischio-jambiers, le quadriceps à l’avant de la cuisse ou le dos, la douleur ressentie est soudaine et comparable à un coup de poignard. L’athlète ne peut plus bouger. Un hématome apparait puis un gonflement ou un oedème.

Traitement

cryothérapie, se soigner pal le froid
Utilisez la technique de la cryothérapie en utilisant des coussins thermiques. Sans coussin thermique à votre disposition appliquez de la glace ou du froid immédiatement. Eviter surtout toute manipulation et faire un examen très sérieux par un médecin sportif.

Conseils pour l’application de glace

La glace doit être appliquée sur l’élongation ou la déchirure musculaire de manière à bien épouser la forme de la zone blessée. Elle doit être placée dans un sac maintenu avec un bandage, sans trop serrer pour ne pas arrêter la circulation sanguine, mais suffisamment pour permettre une compression qui arrêtera le saignement. Placer une serviette entre le sac et la peau et maintenir le sac de glace avec un bandage, sans serrer trop pour ne pas arrêter l’écoulement du sang. La glace ne resserre les vaisseaux sanguins que pendant environ 10 minutes, après quoi ils regonflent. C’est pourquoi elle ne doit être laissée en place que durant 10 à 12 minutes à la fois. Répéter ainsi toutes les heures en gardant continuellement le membre blessé en élévation. Cette procédure doit être suivie plusieurs fois durant les 2 premiers jours après la déchirure. Continuer ensuite l’application de glace 2 à 3 fois par jour jusqu’à ce que la douleur soit disparue, au repos comme à l’effort.

Élongation

Description

élongation cuisse au départ du sprint
L’élongation survient au cours de l’exercice. Généralement ce n’est pas une douleur très importante. Un symptôme est l’impression d’un étirement du muscle, ce qui n’implique pas l’arrêt de l’effort mais simplement l’obligation de le limiter. Il n’y a pas de gros dégâts anatomiques. C’est l’inverse de la contracture, le muscle a été au-delà de ses possibilités d’étirement. Par exemple un départ de sprint trop violent effectué sans échauffement préalable et adapté entraîne souvent une élongation du quadriceps à l’avant de la cuisse.

Traitement

Repos, pas de massage mais plutôt de la glace, et faire, si possible, de la physiothérapie. La guérison intervient entre 4 et 7 jours.

Claquage

DescriptionUn claquage est la lésion d’un certain nombre de fibres musculaires. Il y a dégâts anatomiques. Classiquement son apparition est brutale et on la ressent en plein effort. Elle contraint à une interruption immédiate de l’activité. Le diagnostic est souvent évident, l’individu étant coupé en plein effort. Il arrive néanmoins que le claquage intervienne en 2 temps: c’est le cas de l’athlète continuant son effort sur une élongation préalable ce qui va entraîner un claquage. D’où l’obligation de se reposer dès l’apparition de la moindre gêne musculaire en cours d’exercice.

Claquage mollet
C’est un signal d’alarme qu’il est indispensable de respecter. Toute douleur qui persiste 8 jours après sa survenue, signifie que l’on avait affaire à un claquage. Le claquage touche très souvent les ischio-jambiers mais le claquage au mollet est aussi fréquent. Un claquage peut en fait survenir sur n’importe quel muscle.

Traitement

Au cours des 3 jours (72 heures) qui suivent la blessure, le traitement de l’élongation et du claquage est basé sur le principe RGCé. Le but de ce traitement est de faire cesser l’hémorragie dans le muscle.

Repos: pour prévenir l’aggravation de la blessure. Si la blessure se situe à la jambe ou à la cheville, éviter de se lever le premier jour et maintenir la jambe élevée.
Glace: pour soulager la douleur et réduire l’inflammation en resserrant les vaisseaux sanguins.
Compression et élévation: pour limiter le gonflement et l’accumulation de fluide autour de la zone blessée.
Toute application de chaleur et tout massage sont formellement proscrits. Le massage (et même la palpation) risque d’exagérer la douleur, d’aggraver les lésions et de provoquer une hémorragie.

L’intérêt des bas de contention

Le port des bas de contention est devenue monnaie courante. A quoi servent ces chaussettes un peu spéciales? Comment les utiliser? Conseils.

Avant d’évoquer ce nouveau type de chaussettes , il faut expliquer le fonctionnement de la circulation des membres inférieurs. Elle a des particularités hydrauliques qui la rendent plus difficiles que celles des autres organes.

La première chose à visualiser est qu’entre le coeur et le bout des pieds , il peut y avoir jusqu’à plus de 1,20 m, soit la pression hydrostatique d’une colonne d’eau de 120 cm. C’est énorme. La pression sanguine du sang qui arrive par les artères compense largement celle du retour qui est veineuse. De plus, l’organisme a prévu un système de petites écluses successives, des valves, qui divisent la colonne de liquide par fragments de 15 à 20 centimètres. En principe donc, le sang, qui arrive aux muscles par les artères et qui apporte oxygène et glucose, remonte facilement dans les veines, chargé de gaz carbonique et de déchets divers.

Mais il y a une autre particularité à comprendre. Il y a deux réseaux de circulation veineuse de retours dans les jambes: un réseau profond au milieu des muscles , et un réseau superficiel entre la peau et les muscles ( ce sont les belles veinasses des triathlètes affûtés!).

Le réseau profond est enfermé avec les muscles dans un sac inextensible: chaque contraction musculaire, en augmentant  le volume du muscle dans le sac inextensible, comprime les veines profondes et fait remonter le sang de valves en valves. Pour le réseau profond il n’y a donc pas de soucis, sauf si vous avez un problème d’absence de valvules ou des antécédent de phlébite. En revanche, le réseau superficiel n’a pas de système de pompe musculaire comme le profond , car il n’est pas dans un sac inextensible ( pincez votre peau vous verrez qu’elle vient facilement )…En cas de mauvaise circulation, le sang a tendance à stagner dans les veinasses; il est donc moins bien décrassé des déchets de l’effort. D’ou l’idée de porter des chaussettes de contention pour améliorer la récupération! Les chaussettes élastiques créent une enveloppe serrée autour des mollets et aplatissent les veines superficielles. Lorsqu’elles se remplissent, ces dernières bénéficient ainsi de l’effet de pompe lors de la contraction des muscles. Les effets sont connus pour les personnes atteintes de varices, de séquelles de phlébites (etc) et ont été extrapolés aux sportifs. Les personnes qui les ont expérimentées disent ressentir un effet de fraîcheur et une meilleure récupération.

Il existe deux types de chaussettes. Les unes pour la course, qui font manchon (il n’y a pas de pieds), les autres pour après l’effort ( qui ont un pied).Ces dernières semblent avoir une plus grande utilité, notamment pour quelqu »un qui a des compétitions très rapprochées ou plusieurs épreuves le même jour. Tant que l’athlète court le sang circule. Quand il est à l’arrêt, il n’y a plus de contraction et la circulation s’effectue moins bien. Les chaussettes de contention peuvent lui permettre de retrouver plus rapidement une bonne circulation. Attention , elles peuvent ne pas convenir à tout le monde. Il est donc préférable d’aller voir un médecin pour un bilan. Pour le manchon pendant la course , cela permettra de repousser la fatigue musculaire et l’éventuelle apparition de crampes.

Voila quelques petits conseils utiles, le prochain articles sera dédié aux problèmes cardiaques et quelques règles à observer.

Problèmes cardiaques et les quelques règles à observer

Les symptômes d’une maladie cardiaque

Les symptômes d’une maladie cardiaque (par ex. un excès de fatigue, de la douleur, des étourdissements, un essoufflement) peuvent survenir parce que le corps ou le cerveau ne reçoit pas un approvisionnement adéquat en oxygène et en nutriments ou parce qu’une partie du cœur est privée d’oxygène (par ex. suscitant une douleur thoracique). L’angine peut être ressentie au niveau de la poitrine comme une contraction, une brûlure ou une oppression, et cette sensation peut se déplacer du centre du thorax vers un bras, le dos, le cou, la mâchoire ou la gorge. Contrairement aux hommes, les femmes ont davantage tendance à ressentir des symptômes comme de vagues sensations thoraciques inconfortables qui ne correspondent pas aux symptômes « typiques » des hommes.

Il ne faut pas oublier que chaque personne ne ressent pas les mêmes symptômes de maladie cardiaque et que l’intensité des symptômes varie d’une personne à l’autre. Des personnes atteintes d’une maladie cardiaque n’ont aucun symptôme et il est possible que leur affection ne soit pas mise en évidence avant qu’elles aient une crise cardiaque. Pour en savoir plus sur les symptômes de la crise cardiaque, consultez la section intitulée Sachez reconnaître les symptômes d’une crise cardiaque . Pour en apprendre plus sur vos propres risques, utilisez l’outil intitulé Calculatrice du risque de maladie cardiaque.

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